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ART AS A SERVICE, un changement de paradigme

StreetArt à Londres

“En raison de la récente crise financière mondiale, les clients ont tendance à sur-analyser la valeur des achats”.

Citation avec traduction personnelle d’un article consacré au marketing post crise financière de 2008.

La plupart d’entre nous réagissons globalement de manière cartésienne. D’autant plus lorsqu’il s’agit de notre argent. C’est en grande partie le résultat de notre éducation où les sciences ont pris une part prépondérante depuis le XVIIème siècle. Penser et réagir de manière rationnelle est un excellent moyen de se rassurer personnellement sur ses choix. Personne ne veut se tromper et nous nous posons souvent de nombreuses questions avant d’acheter un objet ou un service lorsque son prix devient trop important à nos yeux. C’est ce que l’on appelle un achat réfléchi, par opposition à l’achat impulsif qui peut mener dans des cas extrêmes (tout de même 5,8% de la population américaine selon cet article scientifique...) jusqu’au stade de l’achat compulsif aussi appelé l’oniomanie.

Les scientifiques parlent aussi du phénomènes de “thingisation”, ou l’art de tout transformer, y compris les concepts les plus abstrait, en un objet. Les spécialistes en marketing parlent aussi de “rendre tangible l’intangible”. Cela permet de rendre tout plus concret, plus rassurant même au prix d’une simplification dangereuse des concepts. Dans tous les cas cela nous permet, nous consommateurs, de comparer tout et n’importe quoi en ayant le sentiment de maîtriser son environnement et au final ses choix.

Ce phénomène est en forte augmentation depuis la crise économique de 2008 et se trouve renforcé par la présence sur Internet de puissants outils de comparaison des prix. Et aucun domaine n’est épargné: les matériels électroniques, les vêtements, la décoration… L’Art est donc aussi devenu au fil du temps un produit de consommation courant alors qu’il portait auparavant un certain niveau de sacralité et d’émotion. L’achat d’œuvres originales était alors “réservé” à une certaine catégorie de population, plus “avertie” que les autres.

Chez PopsArt nous souhaitons allez plus loin et vous proposer une autre approche de l’Art, une nouvelle manière de profiter d’oeuvre originales qui sauront vous toucher émotionnellement au quotidien. Nous avons appelé ce concept Art As A Service. Rien de bien original ici car il suffit finalement d’appliquer le modèle opérationnel de sociétés comme NetFlix ou Deezer, respectivement pour les videos et la musique, au marché de l’Art.

Je n’aime pas particulièrement ce mot mais l’Art peut aussi être “consommé” à travers un abonnement qui vous permet d’accéder à un catalogue important d’artistes pour un petit prix tout en vous donnant l’occasion de changer rapidement votre décoration, plusieurs fois par an et ce sans engagement.

Testez simplement le concept pendant deux ou trois mois. Vous ne risquez pas grand chose et cela vous coûtera moins que le prix de 2 paquets de cigarettes (pour les fumeurs !) ou le prix d’un bon steak chez votre boucher local chaque mois. A vos claviers !